Clémentine PÉRAL

née le 15 avril 1822 à St Malo, décédée à Dinan le 26 avril 1888 à Dinan à l'âge de 66 ans,
fille de Jean-Joseph PÉRAL °19/3/1787 à Saint-Malo, marchand, et de Clémentine BEAUCHEF °1788 †1871,
petite-fille de Gabriel Bernardin PÉRAL, marchand °1759 à Caen †1838, et de Marie-Thérèse LE COURT DES FONTAINES ou DE BILLOT.

Aînée de quatre filles, Clémentine épouse en 1842 à Saint-Malo
Paul ROBERT originaire de Dinan, négociant armateur en 1863, banquier en 1866, Président de la Chambre de Commerce de Dinan.(°23/12/1809 †17/9/1875) originaire de Dinan.

Ils habitaient 15 place du Champ à Dinan.

La voici, vers 1885 ou 1886, "Bonne Maman", veuve Robert, née Clémentine Péral (1) entourée de ses enfants :
Paul Robert (5), Berthe Robert (4) et Marie Robert (2)
avec leurs époux ou épouse: Berthe Lair de La Motte (3), Jacques Mazier (6) et Edouard Rendu (11) ;
et de ses petis-enfants : Marguerite (10) et Brigitte (12) Robert ;
Berthe (7), Alphonse (8), Clémentine (9), Edouard (17), Marthe (14), Maurice (13) et Yvonne (15) Mazier ;
Magdeleine (16) et Edouard (18) Rendu.

Quelques années plus tôt, à l'approche de ses 53 ans, elle avait rédigé ainsi son testament :

Mes chers enfants

         La mort peut me surprendre d’un moment à l’autre. Je vous remets plus bas mes dernières volontés et j’espère qu’aucun de vous ne cherchera à les violer.

            Je donne dix mille francs à la petite Berthe Mazier & dix mille francs à Clémentine Mazier.

            Ces deux sommes seront placées sur l’état ainsi que les intérêts afin de leur faire une dote lorsqu’on les mariera. Cette somme ne leur sera comptée qu’à leur majorité, pas avant, quand même on les marierait avant 21 ans.

            Je donne aussi à ma fille Marie Rendu la somme de dix mille francs. Cette somme est destinée en cas qu’elle aurait des enfants, à servir de dot de

préférence à une fille, si elle avait plusieurs enfants. Si elle n’a pas d’enfant, à sa mort, cette somme reviendrait à ma petite fille Clémentine Level. Il est entendu que Mme Rendu jouira des intérêts de cette somme jusqu’à sa mort.

Je donne aux Petites soeurs des Pauvres cinq cents francs. Aux 2 sociétés de St Vincent de Paul et au Bureau de Bienfaisance six cents francs à partager entre ces 3 sociétés.

Trois cents francs pour me faire dire des messes pendant 2 ans et cent francs pour la 3ème année.

Les messes seront payées à raison de 3 fr par messe.

La première année il sera dit 60 messes, dont 40 les premiers six mois et 20 messes les derniers six mois.

La seconde année 40 messes & la 3ème année on dira 33 messes.

On en fera dire 40 à Mr l’abbé Marval, l’ancien vicaire de St Sauveur, s’il veut les dire lui-même, les autres seront dites par des prêtres de notre connaissance qui s’engageront à les dire. Je prie mes enfants d’y assister autant qu’il leur sera possible & de prier beaucoup pour leur mère.

Dinan 7 mars 1875

Ctine Robert

née Péral


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